presse

Jacques Huchon a écrit:En parlant de presse , on n'a pas eu l'article de la cote suite a notre match de dimanche .....

Je commence juste à digérer tu ne voudrais pas que j'ai une nouvelle indigestion.

Voilà que du coup le grand basque à bandeau se remet à nous en faire des tonnes!!!
En plus il utilise des mots savants que même le journaliste n'arrive pas à retranscrire...
Imanol Harinordoquy a enfin réagi après l'intervention surprise de son père lors du derby basque : « Suite à l’incident qui a émaillé le derby entre mon club, le Biarritz Olympique, et l’Aviron Bayonnais mardi 29 novembre 2011 à Aguilera, je me trouve aujourd’hui dans la pire des situations, tiraillé entre ma famille et mon club. En tant que sportif de haut niveau, je regrette l’intrusion de mon père sur le terrain de jeu.
En 15 ans de carrière, mon père m’a accompagné pendant bien des matches et jamais, il ne s’est comporté en contradiction avec les valeurs du rugby. En tant que fils, sans vouloir rien excuser, je demande à chacun de faire preuve de retenue. En tant que basque enfin, j’espère que cet incident regrettable ne sera pas instrumenté dans une rivalité malsaine entre nos clubs».

Bientôt, la crise de la dette dans le monde ça va être à cause de la famille Harinordoquy....

On s'en fout. Il nous faut des coupables. Des têtes doivent tomber.

Papillon a écrit:Voilà que du coup le grand basque à bandeau se remet à nous en faire des tonnes!!!
En plus il utilise des mots savants que même le journaliste n'arrive pas à retranscrire...
Imanol Harinordoquy a enfin réagi après l'intervention surprise de son père lors du derby basque : « Suite à l’incident qui a émaillé le derby entre mon club, le Biarritz Olympique, et l’Aviron Bayonnais mardi 29 novembre 2011 à Aguilera, je me trouve aujourd’hui dans la pire des situations, tiraillé entre ma famille et mon club. En tant que sportif de haut niveau, je regrette l’intrusion de mon père sur le terrain de jeu.
En 15 ans de carrière, mon père m’a accompagné pendant bien des matches et jamais, il ne s’est comporté en contradiction avec les valeurs du rugby. En tant que fils, sans vouloir rien excuser, je demande à chacun de faire preuve de retenue. En tant que basque enfin, j’espère que cet incident regrettable ne sera pas instrumenté dans une rivalité malsaine entre nos clubs».

Bientôt, la crise de la dette dans le monde ça va être à cause de la famille Harinordoquy....

Je comprends pas. Il n'a pas fais une aussi mauvaise rentrée que ça Lucien.

Ouche a écrit:On s'en fout. Il nous faut des coupables. Des têtes doivent tomber.

C'est sûrement de la faute à ML.

http://boucherie-ovalie.org/2011/12/19/compte-rendu-de-toulouse-harlequins-par-le-stagiaire/
Putain ils parlent du Championnat Suisse, ça y'est, le seven a fait son effet!

Après avoir connu une éclosion au début des années 60, avec 4 finales en 5 ans (et juste un titre en Championnat, un en Du-Manoir, et un en Coupe d'Europe), le Grand Béziers devint le terme consacré pour désigner les diverses équipes de l'ère de domination couvrant les années 1971 à 1984 (avec notamment un pack d'avants ayant laissé une irrésistible impression jusqu'en 1981). Durant ces mêmes treize années, le siège du club était au Café de France, sur les allées Paul-Riquet de la ville (remontées lors des multiples présentations du Bouclier de Brennus aux habitants depuis le balcon du théâtre municipal... avant la poursuite des réjouissances entre joueurs au château de Salliès). La Biterroise, commanditée par Raoul Barrière, est devenue l'hymne du club en 1978.
Le 29 janvier 1972, sept Biterrois font partie de l'équipe de France qui affronte l'Irlande à Colombes (les avants Armand Vaquerin, Alain Estève, Olivier Saïsset, Jean-Louis Martin, Yvan Buonomo, le demi de mêlée Richard Astre et l'ailier Jack Cantoni). Le record du FC Lourdes de 1958 est égalé, mais l'Irlande s'impose. En mai-juin 1972, les sept Biterrois sont retenus pour la tournée australienne. Six le seront en 1974 pour la tournée en Argentine. Le 1er novembre 1972, l'ASB a l'honneur de disputer le premier match de rugby de l'histoire du nouveau Parc des Princes. Double championne de France en titre, elle bat les Gallois de Neath RFC 29-17.
En 1977, le club compte douze joueurs internationaux en activité. Trois Grand chelems de club sont à mettre à l'actif de l'AS Béziers : durant les saisons 1971-1972, 1974-1975, et 1976-1977, victoires dans les quatre épreuves proposées : Bouclier d'automne - Challenge Jules Cadenat - Challenge Yves du Manoir - Championnat de France, ainsi que la plus grosse victoire du club en championnat : 100 - 0, face à Montchanin en 1979 Au total, le club aura fourni 50 internationaux durant son histoire jusqu'en 2005.

Comment on avait pu oublié ça...les Rivallo, les Casamitjana, les Mioch et autres Bagnaud? La finale épique contre Narbonne, la démonstration contre l'association sportive de Montferand, les tirs au but contre Agen...? Les bagarres générales dans les tribunes, les supportrices qui mettaient des coups de parapluies le long du terrain à tous ceux qui tentaient le débordement? Les coups de pieds de recentrage, les coup d'envois direct en touche? Il nous faut éteindre la télé, oublié les ballons dorés, les pom-pom girls, enfin peut être pas les ppg, fermer les yeux et retrouver ces hommes d'une autre époque, qui électricien à la mairie, patron de boite de nuit, boucher du coin, médecin obstétricien, nous faisait rêver tous les WE, sans artifice, même si il évoluaient en 2 ème série, juste parce qu'ils étaient rugbymans. Ils portaient leurs exploits, mais aussi leurs faiblesses, leurs 3 ème mi-temps comme un étendard reconnaissable partout, fier de leur différences, de leurs excès.

Ben dis donc l'ange vert, pas mal comme culture rugbystique pour un fan de foot!!!.

Mais pourquoi diable veux tu éteindre la télé, les exploits de ce grand Béziers sont aussi beau a l'écran, la preuve :
https://www.youtube.com/watch?v=i4hDXGk5xmE&feature=related

La légende veut qu'avant le drop d'Henri Cabrol, Palmié ait volé le ballon a l'alignement narbonnais en marchant sur le pied du sauteur adverse.... bcp plus dur a faire de nos jours avec les lifts

Et puis tiens pour finir de te ramener a ces belles heures du rugby, quelques images du grand Jack que tu citais plus haut :
https://www.dailymotion.com/video/xdfvb2_un-genie-du-rugby-jack-cantoni_sport

La première partie, historique n'est pas de moi, je l'ai trouvé comme ça. Je croyais que cela se voyait, enfin voilà s'est dit. j'ai déjà essayé de vivre sans télé, c'est vrai que ça favorise l'imagination, le rêve. A la place tu écoutes la radio, tu lis davantage, tu te souviens, tu comprends. Enfin ce grand Jack c'était quelqu'un quand même, Palmié, Estève, Lulu Pariès en face, les Spanghéro, grand dégingandés, gras, maigres, chauves, mal rasés, mal élevés, timides, maladroits...Bon il y avait bien déjà le Jo Maso au milieu, pas bien vu d'ailleurs par son monde, sans doute trop en avance, déjà le pouvoir de l'image, du politiquement correct, du gendre idéal...était de son côté.

Avec nos bidons en fer blanc
On descendait chercher le lait
A la ferme au soleil couchant
Dans l'odeur des soirs de juillet
On avait l'âge des confitures,
Des billes et des îles au trésor
Et on allait cueillir les mûres
En bas, dans la ruelle des morts

On nous disait que Barbe Rousse
Avait ici sa garnison
Et que dans ce coin de cambrousse
Il avait vaincu des dragons
On avait l'âge de nos fêlures
Et on était conquistadors
On déterrait casques et fémurs
En bas, dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts

On arrosait toutes nos victoires
A grands coups de verres de kéfir
Ivres de joie et sans l'savoir
On reprenait Mers el-Kebir
Puis c'étaient nos chars en Dinky
Contre les tigres et doryphores
Qui libéraient la French County
En bas, dans la ruelle des morts

Que ne demeurent les printemps
A l'heure des sorties de l'école
Quand les filles nous jouent leurs seize ans

Pour une "bouive" ??? de Royale Menthol
Je n'sais plus si c'était Françoise, Martine, Claudine ou Marie-Laure
Qui nous f'saient goûter leurs framboises
En bas, dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts
dans la ruelle des morts

Que ne demeurent les automnes
Quand sonne l'heure de nos folies
J'ai comme un bourdon qui résonne
Au clocher de ma nostalgie
Les enfants cueillent des immortelles,
Des chrysanthèmes, des boutons d'or
Les deuils se ramassent à la pelle
En bas, dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts
Dans la ruelle des morts


H F Thiéfaine

Papillon et l'Ange Vert vous êtiez émouvant tous les deux lunsi soir ivres... de souvenirs.

l'ange vert a écrit:H F Thiéfaine

tu fais plaiz le footeux

Célien, faudrait voir à créer une rubrique "Anciennes gloires". Ou "Vieilles barriques".

"Larmichette"
Le sujet où vous pouvez TOUT dire sur le passé. Aucun tabou, juste des souvenirs!

Je vous souhaite à tous, jeunes ou moins, d'avoir l'opportunité de partager les souvenirs (qu'ils soient télévisuels ou non) de vos 10, 20 ou 30 ans avec des gens qui ont nourri et continuent à nourrir la même passion.
Et aussi de vous faire foutre de votre gueule par les futurs jeunes qui sont peut être même pas né aujourd'hui.

Ca veut dire que vous aurez continué à vivre ce sport comme il doit l'être avec passion, coups de gueule et coups de cœur, mauvaise foi et fidélité (au maillot, aux coéquipiers, aux valeurs de combat et de respect).

Et non, Tibo, je n'appellerai pas cette section "Larmichette" car il n'y a aucune tristesse là dedans, juste la promesse d'autres belles choses à partager, sur le terrain ou autour d'un verre (ou on est tous soudainement champion du monde). La puissance des souvenirs fait la beauté des prochaines histoires à venir.

Et dire qu'il y a encore des gens qui achètent encore des bouquins...

Insinuerais tu que la prose du forum devrais suffire à assouvir la soif de littérature de la plus grande majorité de nos concitoyens ?

Papillon a écrit:Insinuerais tu que la prose du forum devrais suffire à assouvir la soif de littérature de la plus grande majorité de nos concitoyens ?

Tout dépend de qui écrit....

Puisque VOUS, vous savez appréciez nos moments nostalgiques, je vous fait ce cadeau.

Ils quittent un à un le pays
Pour s'en aller gagner leur vie
Loin de la terre où ils sont nés
Depuis longtemps ils en rêvaient
De la ville et de ses secrets
Du formica et du ciné
Les vieux ça n'était pas original
Quand ils s'essuyaient machinal
D'un revers de manche les lèvres
Mais ils savaient tous à propos
Tuer la caille ou le perdreau
Et manger la tomme de chèvre

Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver ?

Avec leurs mains dessus leurs têtes
Ils avaient monté des murettes
Jusqu'au sommet de la colline
Qu'importent les jours les années
Ils avaient tous l'âme bien née
Noueuse comme un pied de vigne
Les vignes elles courent dans la forêt
Le vin ne sera plus tiré
C'était une horrible piquette
Mais il faisait des centenaires
A ne plus que savoir en faire
S'il ne vous tournait pas la tête

Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver ?

Deux chèvres et puis quelques moutons
Une année bonne et l'autre non
Et sans vacances et sans sorties
Les filles veulent aller au bal
Il n'y a rien de plus normal
Que de vouloir vivre sa vie
Leur vie ils seront flics ou fonctionnaires
De quoi attendre sans s'en faire
Que l'heure de la retraite sonne
Il faut savoir ce que l'on aime
Et rentrer dans son H.L.M.
Manger du poulet aux hormones

Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver ?

Jean Ferrat

Et aussi de vous faire foutre de votre gueule par les futurs jeunes...

Je crois que le meilleur c'est ça. Nous transmettons le relais, nous sommes nombreux à le faire et notre rôle est bien modeste, mais nous pensons aussi que c'est pas mal que certains le transmettent à de sales gosses.

Papillon tu voulais dire futurs vieux?

Je leur souhaite à eux, les "jeunes" d'aujourd'hui (Fond, Tibo, Ouche, Célien...), de rester suffisament impliqué dans le rugby pour qu'un jour le récit de leurs campagnes de 2007, 2008, 2009.... fasse rire les futurs "jeunes" de demain.
De la même manière qu'ils se moquent de nos "vieilleries", du grand Béziers et du titre du FCG en 93

On a déjà suffisamment d'anecdotes : on a passé la troublante décennie où Clermont et Perpignan ont gagné un titre.

Putain c'était en 2010, ça nous rajeunit pas

Ils pourront même dire qu'ils ont vu Bourgoin Briller en coupe d'Europe, et là je pense qu'ils y en a pas mal qui se fouteront de leurs gueules...