CE MATCH là, je m'en souviendrais toute ma vie .. :
4 participants
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CE MATCH là, je m'en souviendrais toute ma vie .. :
- je lance la premiere anecdote ..
Comme vous ne le savez peut etre pas j'ai joué en alsace lorraine avant de devenir un vrai suisse. moi je jouais a saint louis et ce jour là on jouait un matchen de promotion contre une équipe de metz , (metz saint louis environ 500 kil de car aller retour) .
Premier match avec les séniors, ont est deux ou trois juniors a etre montés pour ce match histoire de remplacer l'avalanche de blessés.
Il fait froid , il pleut des cordes,du vent, le terrain est gorgé d'eau ( et ouais.. on est en lorraine!),
on part a l'échauffement... speech du capitaine , un deuxieme ligne d'1.90 et 130kil', grosse barbe noire, les pognes plus adaptés à briser des machoires qu'au maniement du ballon - un artiste quoi..
Donc pour résumer " putain aujourd'hui on laisse personne toucher a nos jeunes! blabla etc.. s' ils nous en cassent un c'est moi qui vais vous casser les gars ! etc etc" je jouais a la mélée en plus.. bref on avait bien les ch'tons nous les pt'its jeunes!
Le match commence, je me rappel plus de tout mais je me souviens qu'on était couvert de boue gelée et que le vent en raffale me glacait les os.
Jusqu'au moment ou je viens derriere un regroupement enorme pour recuperer un ballon bien libérer par totoff (le capitaine) , je jette un oeil en arriere pour ouvrir et là je sens une grande ombre qui s'élargit autour de moi.. je regarde devant et je vois le colosse qui, sans doute bousculé par un adversaire, bascule en arriere avec un partie du tas de joueurs. et tout ca m'arrive dessus ! je tente de foutre le camps mais l'avalanche me rattrappe et je me retrouve enseveli sous plusieurs quintals de viande ... et la tete dans une enooorme flaque d'eau!
J'essaie de bouger.. peut pas!
putain le panique!! j'ai le visage dans la flotte jusqu'au oreilles, je peux pas remuer.. et personne se decides a bouger son cul !! et ca dure! logntemps! une eternité j'avais l'impression!
...on m'a repeché trempé, toussant, grellotant , incapable de respirer normalement pendant un bon quart d'heure. Evidemment personne n'a pris ca au sérieux , qui pourrait se noyer pendant un match de rugby franchement? (en fait c'est deja arrivé)
C'est pourquoi on m'a longtemps appellé "la truite" , pas grace a mes crochets mais a mon séjour subaquatique sur un terrain de lorraine..
(On m'a appellé vomito aussi mais ca c'est une autre histoire...)
suivant..
Comme vous ne le savez peut etre pas j'ai joué en alsace lorraine avant de devenir un vrai suisse. moi je jouais a saint louis et ce jour là on jouait un matchen de promotion contre une équipe de metz , (metz saint louis environ 500 kil de car aller retour) .
Premier match avec les séniors, ont est deux ou trois juniors a etre montés pour ce match histoire de remplacer l'avalanche de blessés.
Il fait froid , il pleut des cordes,du vent, le terrain est gorgé d'eau ( et ouais.. on est en lorraine!),
on part a l'échauffement... speech du capitaine , un deuxieme ligne d'1.90 et 130kil', grosse barbe noire, les pognes plus adaptés à briser des machoires qu'au maniement du ballon - un artiste quoi..
Donc pour résumer " putain aujourd'hui on laisse personne toucher a nos jeunes! blabla etc.. s' ils nous en cassent un c'est moi qui vais vous casser les gars ! etc etc" je jouais a la mélée en plus.. bref on avait bien les ch'tons nous les pt'its jeunes!
Le match commence, je me rappel plus de tout mais je me souviens qu'on était couvert de boue gelée et que le vent en raffale me glacait les os.
Jusqu'au moment ou je viens derriere un regroupement enorme pour recuperer un ballon bien libérer par totoff (le capitaine) , je jette un oeil en arriere pour ouvrir et là je sens une grande ombre qui s'élargit autour de moi.. je regarde devant et je vois le colosse qui, sans doute bousculé par un adversaire, bascule en arriere avec un partie du tas de joueurs. et tout ca m'arrive dessus ! je tente de foutre le camps mais l'avalanche me rattrappe et je me retrouve enseveli sous plusieurs quintals de viande ... et la tete dans une enooorme flaque d'eau!
J'essaie de bouger.. peut pas!
putain le panique!! j'ai le visage dans la flotte jusqu'au oreilles, je peux pas remuer.. et personne se decides a bouger son cul !! et ca dure! logntemps! une eternité j'avais l'impression!
...on m'a repeché trempé, toussant, grellotant , incapable de respirer normalement pendant un bon quart d'heure. Evidemment personne n'a pris ca au sérieux , qui pourrait se noyer pendant un match de rugby franchement? (en fait c'est deja arrivé)
C'est pourquoi on m'a longtemps appellé "la truite" , pas grace a mes crochets mais a mon séjour subaquatique sur un terrain de lorraine..
(On m'a appellé vomito aussi mais ca c'est une autre histoire...)
suivant..
Re: CE MATCH là, je m'en souviendrais toute ma vie .. :
perso je ne moquerai pas il m'est arrivé quasiment la meme chose a bourgoin... sensation atroce que je ne souhaite a personne... et bizarrement apres le match ça faisais rire tt le monde!
tom-hrrc11- Supporter
- Nombre de messages : 83
Age : 44
Localisation : entre bourgoin et hermance...
Date d'inscription : 16/01/2007
Re: CE MATCH là, je m'en souviendrais toute ma vie .. :
Plutôt que de vous divertir avec un fait d'arme sur le pré, j'ai envie de vous parler d'une ambiance et d’un après match.
Car comme vous le savez peut être, ce que j'affectionne particulièrement dans le rugby c'est cette capacité à regrouper les âmes, a les faire se rencontrer malgré leurs divergences et a, quand l'alchimie fonctionne, faire s'embraser le tout dans une fête dantesque dont nul autre sport n'a le secret.
Alors nous voila rendu en 1992 (ne riez pas, je sais très bien que certains d'entre vous marchaient à peine) a Toulouse pour le tournoi des écoles d’ingénieurs de chimie.
Mes camarades et moi-même, fiers représentants de l’école de Lyon, formions une belle phalange hétéroclite qui mixait joyeusement les expériences rugbystiques ainsi que les carrures physiques. On pouvait y trouver un type qui avait commencé le sport (par le rugby !) 6 mois plus tôt et n’avait trouve grâce aux yeux des « sélectionneurs » que comme pilier droit, un handballeur reconverti en ½ d’ouverture qui tapait les drops sans faire rebondir le ballon, des ailiers qui, comme dans toutes les équipes universitaires du monde, étaient la « parce qu’ils courraient vite » et un basketteur en 2eme ligne « parce qu’il était grand ».
Bref, on se comptait toujours difficilement 15 au coup d’envoi et nous n’avions guère que notre enthousiasme à proposer.
Néanmoins, notre ½ finale de l’année précédente, nous avait convaincu qu’on pouvait espérer de grandes choses et c’est armés d’espoir et de bonnes résolutions (« les gars, on touche pas une goutte d’alcool tant qu’on est qualifiés !!! ») que nous débarquions dans la ville rose.
Hélas, c’était sans compter la faiblesse des âmes et des corps car âpres 3 jours de tournoi, nous nous trouvions en finale alourdis par un bilan douteux :
-3 ou 4 comas éthylique
-1 insolation (« merde, Toulouse c’est pas dans le sud, j’aurais pas cru qu’il tape comme ca le soleil »)
-2 intoxications alimentaires (« putain, j’vous jure, j’ai pas repris de cassoulet a la cantoche »)
Mais une fois de plus, l’esprit de groupe fit des miracles et on put brandir fièrement la coupe….
…..Mais la ne s’arrêtait pas nos soucis car à peine les accolades expédiées, nous avions 6h de bus à négocier pour rejoindre notre campus.
Je pris l’initiative d’égayer ce voyage a l’aide d’un « tribunal », pratique courante chez les anglo-saxons, mais beaucoup moins dans nos contrées, qui consiste a « faire comparaitre » les joueurs un a un et a exposer a la face de tous et avec le plus de mauvaise foi possible les penchants les plus obscurs observés pendant la tournée.
La sentence, immuable, se composait d’une cannette de 50cl de bière à boire « en grenade » (on remue pendant 1 min, on perce un trou au bas de la cannette et on dégoupille le haut en même temps que l’on force le gars à boire cul sec ce qui sort du récipient) et un gage que le joueur devait respecter jusqu'à l’arrivée a Lyon.
Sans vous citer tous les gages (car certains n’aurait pas leur place sur un site sans contrôle de l’âge), je me souviens :
-d’un ¾ centre entièrement enduit de vaseline car il avait tendance à percuter sur tous les ballons (comme un avant quoi !!)
-d’un ailier portant en guise de gants ses chaussettes qui avaient fait le tournoi (sans être lavées cela va de soi) car il n’attrapait pas un ballon
-d’un pilier condamné à draguer toutes les filles qu’on lui indiquait (et croyait moi on choisissait pas les plus belles !!) car il avait eu la faiblesse de courir âpres tout ce qui bougeait pendant 3 jours.
-d’un autre vêtu d’une seule couverture en tissus « écossais » (avec rien dessous) car il avait eu le bonheur de charmer une représentante des hautes terres
-ou encore d’un dernier devant écluser une boite de 400gr de Fido car il avait préféré aller a l’essai tout seul au lieu de faire la passe et que l’on trouvait que c’était vraiment se comporter comme un « chien »
Bref, pas mal de tenanciers d’aire d’autoroute ont du se souvenir de notre bus pendant quelques années….quand a moi ce voyage reste gravé a jamais.
Et c’est sans vous parler de la tête des quelques parents qui étaient venus accueillir leur rejeton a l’arrivée de ce qu’ils pensaient être un simple tournoi sportif…..
Car comme vous le savez peut être, ce que j'affectionne particulièrement dans le rugby c'est cette capacité à regrouper les âmes, a les faire se rencontrer malgré leurs divergences et a, quand l'alchimie fonctionne, faire s'embraser le tout dans une fête dantesque dont nul autre sport n'a le secret.
Alors nous voila rendu en 1992 (ne riez pas, je sais très bien que certains d'entre vous marchaient à peine) a Toulouse pour le tournoi des écoles d’ingénieurs de chimie.
Mes camarades et moi-même, fiers représentants de l’école de Lyon, formions une belle phalange hétéroclite qui mixait joyeusement les expériences rugbystiques ainsi que les carrures physiques. On pouvait y trouver un type qui avait commencé le sport (par le rugby !) 6 mois plus tôt et n’avait trouve grâce aux yeux des « sélectionneurs » que comme pilier droit, un handballeur reconverti en ½ d’ouverture qui tapait les drops sans faire rebondir le ballon, des ailiers qui, comme dans toutes les équipes universitaires du monde, étaient la « parce qu’ils courraient vite » et un basketteur en 2eme ligne « parce qu’il était grand ».
Bref, on se comptait toujours difficilement 15 au coup d’envoi et nous n’avions guère que notre enthousiasme à proposer.
Néanmoins, notre ½ finale de l’année précédente, nous avait convaincu qu’on pouvait espérer de grandes choses et c’est armés d’espoir et de bonnes résolutions (« les gars, on touche pas une goutte d’alcool tant qu’on est qualifiés !!! ») que nous débarquions dans la ville rose.
Hélas, c’était sans compter la faiblesse des âmes et des corps car âpres 3 jours de tournoi, nous nous trouvions en finale alourdis par un bilan douteux :
-3 ou 4 comas éthylique
-1 insolation (« merde, Toulouse c’est pas dans le sud, j’aurais pas cru qu’il tape comme ca le soleil »)
-2 intoxications alimentaires (« putain, j’vous jure, j’ai pas repris de cassoulet a la cantoche »)
Mais une fois de plus, l’esprit de groupe fit des miracles et on put brandir fièrement la coupe….
…..Mais la ne s’arrêtait pas nos soucis car à peine les accolades expédiées, nous avions 6h de bus à négocier pour rejoindre notre campus.
Je pris l’initiative d’égayer ce voyage a l’aide d’un « tribunal », pratique courante chez les anglo-saxons, mais beaucoup moins dans nos contrées, qui consiste a « faire comparaitre » les joueurs un a un et a exposer a la face de tous et avec le plus de mauvaise foi possible les penchants les plus obscurs observés pendant la tournée.
La sentence, immuable, se composait d’une cannette de 50cl de bière à boire « en grenade » (on remue pendant 1 min, on perce un trou au bas de la cannette et on dégoupille le haut en même temps que l’on force le gars à boire cul sec ce qui sort du récipient) et un gage que le joueur devait respecter jusqu'à l’arrivée a Lyon.
Sans vous citer tous les gages (car certains n’aurait pas leur place sur un site sans contrôle de l’âge), je me souviens :
-d’un ¾ centre entièrement enduit de vaseline car il avait tendance à percuter sur tous les ballons (comme un avant quoi !!)
-d’un ailier portant en guise de gants ses chaussettes qui avaient fait le tournoi (sans être lavées cela va de soi) car il n’attrapait pas un ballon
-d’un pilier condamné à draguer toutes les filles qu’on lui indiquait (et croyait moi on choisissait pas les plus belles !!) car il avait eu la faiblesse de courir âpres tout ce qui bougeait pendant 3 jours.
-d’un autre vêtu d’une seule couverture en tissus « écossais » (avec rien dessous) car il avait eu le bonheur de charmer une représentante des hautes terres
-ou encore d’un dernier devant écluser une boite de 400gr de Fido car il avait préféré aller a l’essai tout seul au lieu de faire la passe et que l’on trouvait que c’était vraiment se comporter comme un « chien »
Bref, pas mal de tenanciers d’aire d’autoroute ont du se souvenir de notre bus pendant quelques années….quand a moi ce voyage reste gravé a jamais.
Et c’est sans vous parler de la tête des quelques parents qui étaient venus accueillir leur rejeton a l’arrivée de ce qu’ils pensaient être un simple tournoi sportif…..
Re: CE MATCH là, je m'en souviendrais toute ma vie .. :
Papillon racontes nous l'histoire du pet en mélée!!!!
alleeeeeez!!
alleeeeeez!!
Re: CE MATCH là, je m'en souviendrais toute ma vie .. :
Bon d'accord, maintenant que je suis lancé…..la voila, je la gardais pour la bonne bouche (si j’ose m’exprimer ainsi). Je me permets juste de rajouter que quand tu parles de pet, c'est un doux euphemisme (je reconnais la ta bonne education)
Printemps 1993, Istres Sports Rugby évolue en Groupe B2 (la 3eme division de l’époque) et regroupe plus d’une soixantaine de joueurs (dont 25 dans le groupe de la 1ere).
Autant dire que ma place en réserve est loin d’être garantie et qu’il ne s’agit pas de rater voir même de mollir lors d’un des 4 ( !) entrainements hebdomadaires.
C’est pourquoi, ce jour la, malgré 38 de fièvre et des gargouillements dans l’estomac depuis la veille, je mets le sac dans le coffre et me rends au stade.
Petits tours de footing autour du stade, tout va bien….
Echauffements spécifiques plus soutenus et étirements, pas de pb, sphincters sous contrôle…
Mais voila pas que notre entraineur décide qu’il faut travailler la mêlée sur le joug a bascule…..
Je la sens pas bien cette histoire, mais bon il m’appelle avec ce qui ressemble a l’équipe des titulaires (vous savez ceux qui ont la chasuble de la bonne couleur….), alors vaille que vaille :
1ere série : 6 poussées simples, retour en position après chacune….quelques petites alertes mais bon, j’suis dans les titulaires, j’vais pas laisser ma place comme ca….
2eme série : 6 poussées, tenues en position de poussée 10 secs sur chacune…. allons y…. et la, a la 2eme…..putain….les digues lâchent……c’est les grandes marées d’équinoxe……le tsunami sur les plages du Sri Lanka….
Le temps de me relever pour essayer de contrôler l’étendue des dégâts et je vois déjà mon 8 qui part gerber derrière la main courante et l’entraineur qui m’interroge du regard….
Trop pressé pour lui faire un compte rendu, je file aux vestiaires, livrer la fin du colis, en express…et au bon destinataire ce coup ci….
Quand je suis revenu, dument changé, je n’ai pas eu vent des explications échangées en mon absence…. le 3eme ligne centre n’a jamais évoqué le sujet (il devait se sentir aussi con que moi).
Tout ce que je sais, c’est qu’on est partis au combat ensemble a maintes occasions ensuite, un peu comme des frères de sang…..mais pas tout a fait comme ca non plus……
Printemps 1993, Istres Sports Rugby évolue en Groupe B2 (la 3eme division de l’époque) et regroupe plus d’une soixantaine de joueurs (dont 25 dans le groupe de la 1ere).
Autant dire que ma place en réserve est loin d’être garantie et qu’il ne s’agit pas de rater voir même de mollir lors d’un des 4 ( !) entrainements hebdomadaires.
C’est pourquoi, ce jour la, malgré 38 de fièvre et des gargouillements dans l’estomac depuis la veille, je mets le sac dans le coffre et me rends au stade.
Petits tours de footing autour du stade, tout va bien….
Echauffements spécifiques plus soutenus et étirements, pas de pb, sphincters sous contrôle…
Mais voila pas que notre entraineur décide qu’il faut travailler la mêlée sur le joug a bascule…..
Je la sens pas bien cette histoire, mais bon il m’appelle avec ce qui ressemble a l’équipe des titulaires (vous savez ceux qui ont la chasuble de la bonne couleur….), alors vaille que vaille :
1ere série : 6 poussées simples, retour en position après chacune….quelques petites alertes mais bon, j’suis dans les titulaires, j’vais pas laisser ma place comme ca….
2eme série : 6 poussées, tenues en position de poussée 10 secs sur chacune…. allons y…. et la, a la 2eme…..putain….les digues lâchent……c’est les grandes marées d’équinoxe……le tsunami sur les plages du Sri Lanka….
Le temps de me relever pour essayer de contrôler l’étendue des dégâts et je vois déjà mon 8 qui part gerber derrière la main courante et l’entraineur qui m’interroge du regard….
Trop pressé pour lui faire un compte rendu, je file aux vestiaires, livrer la fin du colis, en express…et au bon destinataire ce coup ci….
Quand je suis revenu, dument changé, je n’ai pas eu vent des explications échangées en mon absence…. le 3eme ligne centre n’a jamais évoqué le sujet (il devait se sentir aussi con que moi).
Tout ce que je sais, c’est qu’on est partis au combat ensemble a maintes occasions ensuite, un peu comme des frères de sang…..mais pas tout a fait comme ca non plus……
Re: CE MATCH là, je m'en souviendrais toute ma vie .. :
Papillon J'adore ton récit,bon je me lance,comme vous le savez mes récits de jeunesse ce trouve dans un autre sport,cousin éloigné du notre,le foot us.Nous sommes en 1990,Steve fêtait sa première année.Tournoi de Kempton en Allemagne,4équipes engagées le champion Suisse en titre le champion d'Autriche,Kempton et Genève.Le samedi nouos jouons le champion Suisse et perdons avec logique jusque la rien de surprenant.La suite se corse avec une grande tente au bord du terrain ou nous commancont allégremment à noyer cette défaite dans la bière,avec cette technique ancestrale qui consiste à ce munir d'un tuyau en plastique d'environ un mètre et d'une chope de bière de 5 dl minimum. le reste n'est qu'affaire de vase communiquant.Et c'est sous cette tente que nous oublions largement que le dimanche matin vers 10h nous jouons l'Autriche.Leur entraineur un ex marines lui n'oublie pas et ses joueurs tourne à l'eau minérale.Nous les regardons partir ce coucher sans nous en soucier.La suite de cette soirée de ripaille est inracontable,d'ailleurs je ne me souviens de pas grand chose.Un seul souvenir subsiste,étant fin beurrer je me demande quelle heures indue de la nuit il peut être,et je pose la question à la seul personne sobre qui soit ,notre soigneur ,qui me repond qu'il n'est pas 3 heures du mat mais bien 21heures seulement.La nuit fut encore longue et c'est encore dans des vapeur d'alcool a peine dissipée que nous arrivons au terrain le dimanche avec une bonne heure de retard sur l'horaire prévu.Nous descendont du car sous les moqueries de l'équipe Autrichienne, déjà à l'échauffement.La suite c'est une magnifique victoire acquise avec les tripes et une bonne dose d'orgueil.Le retour en cars sur Genève fut des plus calme en effet l'èquipe vidée de ces reserve ne pouvait que dormir....
phm- Joueur Relais
- Nombre de messages : 404
Age : 54
Date d'inscription : 19/06/2006
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