Article la Côte

Le patron, c'est Nyon
Devant un public survolté, les Nyonnais ont confirmé leur suprématie face à leur dauphin Hermance.
Plus de 300 spectateurs s'étaient amassés le long du terrain à Colovray pour assister à la rencontre au sommet entre l'actuel leader du championnat, Nyon, et Hermance son dauphin au classement. Autant dire que la rencontre revêtait une importance toute particulière car en cas de victoire les Nyonnais se mettaient, à moins d'une baisse drastique de régime, à l'abri d'un éventuel retour des Genevois et ce à trois matches de l'entame des play-offs.
Nyon s'impose malgré un relâchement
La tension était donc palpable et divers accrochages ont entaché le début de la rencontre. Les Vaudois, comme à leur habitude lents au démarrage, ont petit à petit pris le jeu à leur compte. Ils ouvraient le score à la 30e. Au sortir d'un regroupement, les trois-quarts sortaient une combinaison de leur cru et Barthélémy aplatissait entre les deux poteaux. Cet essai inscrit sous les cris d'un public exalté était libérateur et Nyon allait mener sa barque sans être trop chahuté hormis en toute fin de rencontre.

Les locaux proposaient diverses phases de jeu alternant entre les regroupements pénétrant et le développement sur les ailes. Leurs avants cadenassaient la mêlée adverse et s'entendaient à merveille avec les rapides arrières qui à leur tour déblayaient et proposaient leur soutien lors des montées offensives. Deux essais étaient encore inscrits avant la pause.

La deuxième mi-temps s'annonçait sous les meilleurs auspices pour les «rouge et bleu». Dès la reprise, Belle déposait l'ovale derrière la ligne après une percée rageuse. Les joueurs d'Hermance ne semblaient pas en mesure de recoller au score mais c'était sans compter le retour sur le devant de la scène du plus vieil ennemi Nyonnais dans ces rencontres à sens unique: le relâchement.

Dans les dix dernières minutes les Genevois inscrivaient coup sur coup deux essais. Nous avons réussi à mettre en place un jeu dynamique sur les ailes, nous leur avons fait mal en attaque mais avec une équipe comme la nôtre on se doit d'être encore plus exigeant, expliquait Patrice Philippe.

On gâche un peu cette rencontre sur les vingt dernières minutes, la partie presque gagnée on a plus voulu mettre la tête et cravacher jusqu'au bout, c'est dommage, concluait l'entraîneur nyonnais.

Y avait 300 persones parce qu'ils se sont trompé de week end!! Ils pensaient surement que s'était l'équipe Suisse qui jouait.

A Zurich aussi y avait du monde. Les équipes femminine, la 1, la 2 et la 3 de Zurich aussi une autre équipe + NOUS !!

six pack a écrit:Le patron, c'est Nyon
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Ben alors va falloir qu'il paye sa tournée !!!!

Quand aux accrochages relatés plus bas dans l'article, les mots du, désormais cultissime, journaliste de la Côte semblent etre un gentil euphémisme si l'on en croit la déscription donnée sur le forum d'Hermance