Dictionnaire du supporter
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Dictionnaire du supporter
Adressés à un joueur de son équipe :
« Vas-y mon loulou »
Une maman enthousiaste qui n’arrive pas à couper le cordon ombilical avec son fils. Le même fils n’y arrive pas non plus et doit donc ensuite subir les moqueries de ses camarades.
« Kiki, c’est le 17, le 17! »
Acte de délation d’une partie du public qui désigne à Kiki le numéro de l’impétrant lui ayant administré une ‘brutalité’ lors de l’action précédente. Kiki, dans un état vaseux, se vengera quelques instants plus tard en séchant, par derrière, et hors de toute action, le numéro 7 qui n’y était pour rien. Problème de communication.
« Echappééééééééééééé ! »
Je trouve de grandes similitudes entre la défense de ce joueur et celle de Clément Poitrenaud.
Adressés à un joueur de l’équipe adverse :
« Voyou le 8 ! »
Cet enfant de salaud a eu l’outrecuidance de rendre la beigne qu’il venait de prendre dans la gueule.
« Gros pédé! »
Bien que ça n’ait rien à voir, sache que je n’ai aucun respect pour tes supposées préférences sexuelles et ton éventuel mode de vie orgiaque de sodomite.
Adressé à un joueur à la peau foncée : « Ben alors ? Un ballon, c’est plus difficile à attraper que des bananes ? »
- Si le dit joueur provient d’une île lointaine : « Merci d’avoir quitté ton pays pour monter le niveau de jeu de notre championnat, tu es bien le seul à courir les 100m en moins de 15 secondes dans cette équipe. »
- Si le dit joueur est né à Montargis, ou à 3 km du village local : « Je suis primeur, et je peux témoigner que la petitesse et l’incurvation de ce fruit tropical permet une meilleure tenue en main qu’un gros ovale dépourvu d’aspérité.
« Vivement le match retour »
On a pris une sacrée pilée sur le terrain et notre seul secours sera de vous organiser une réception aux petits oignons, châtaignes, poires, pêches et autres fruits de saison.
Adressés à l’arbitre :
« Depuis le début, Monsieur l’arbitre ! »
Nous sommes à la 71ème et c’est la deuxième fois que je vois ça.
« Il garde le ballon au sol ! » = « Le plaqueur n’essaye pas de s’éloigner de la balle ! »
Et inversement.
« Mais bien sûr que si qu’elle passe »
Moi et mes 3 demis de l’après-midi, placés à 70 mètres des perches et partiellement masqués par un pilier des tribunes, sommes capables d’un meilleur jugement que les arbitres-assistants debout sous les perches.
« A ce niveau, c’est même plus des lunettes qu’il te faut, c’est un chien! »
Monsieur l’arbitre, votre performance cet après-midi m’amène à remettre en cause votre acuité visuelle.
« A quoi il sert l’arbitre de touche? Putain, sous ses yeux, con. »
Car il n’y a pas de raisons que seul l’arbitre central bénéficie du soutien du public.
Adressés aux autres supporters :
« Je sais de quoi je parle, j’ai joué 5 ans en Fédérale. »
Je ne sais pas de quoi je parle, je répète simplement un truc complètement con que j’ai lu sur Rugbyrama. Par ailleurs, je n’ai joué que deux saisons en tant qu’ailier remplaçant dans l’équipe réserve d’un club de Fédérale 3.
« Cette année, on peut jouer le titre. »
L’équipe en question perdra en barrages.
« Nous avons le meilleur public de France »
J’ai le souvenir d’un match pendant lequel on n’a pas sifflé le buteur adverse (on avait gagné 45-10).
« Boh tu sais, je ne suis plus trop le rugby depuis quelque temps. »
J’étais au stade ce week-end, mais mon équipe a perdu.
« Ici, ici, c’est [insérez un nom de ville, ou de stade si le nombre de syllabes ne colle pas] »
Nous sommes pendant les phases finales, et bon forcément tout le monde joue à l’extérieur, mais c’est nous qu’on gueule le plus fort.
« Quelle chèvre ce [Yoann Huget/Frédéric Michalak/François Steyn] »
Je désapprouve tellement que mon abonnement serve à recruter à grand frais des mercenaires qui se regardent dans les magazines que chaque minuscule erreur qu’il pourront commettre me confortera. Je me réserve néanmoins le droit de le porter en héros et de lui donner ma femme en offrande s’il venait à marquer les points de la gagne au cours d’un derby ou d’un match éliminatoire.
« Quelle classe ce [Yannick Jauzion/Romain Teulet/Sylvain Marconnet] »
Ce joueur est complètement cramé mais les 2 misérables mètres qu’il vient de faire au cœur de cette purge de match dans cette saison de trop me rappelle tellement sa glorieuse jeunesse et par la même occasion, la mienne à l’époque où je pouvais encore lever des meufs pas trop moches au PMU du coin.
« Je le sais de source sûre »
Argument ultime pour annoncer les infos les plus rocambolesques. Conseil: laissez planer le mystère sur cette fameuse « source sûre » sans quoi vous perdrez toute crédibilité.
Exemple fameux : « Dan Carter va revenir à l’USAP, je le sais de source sûre ».
« Vas-y mon loulou »
Une maman enthousiaste qui n’arrive pas à couper le cordon ombilical avec son fils. Le même fils n’y arrive pas non plus et doit donc ensuite subir les moqueries de ses camarades.
« Kiki, c’est le 17, le 17! »
Acte de délation d’une partie du public qui désigne à Kiki le numéro de l’impétrant lui ayant administré une ‘brutalité’ lors de l’action précédente. Kiki, dans un état vaseux, se vengera quelques instants plus tard en séchant, par derrière, et hors de toute action, le numéro 7 qui n’y était pour rien. Problème de communication.
« Echappééééééééééééé ! »
Je trouve de grandes similitudes entre la défense de ce joueur et celle de Clément Poitrenaud.
Adressés à un joueur de l’équipe adverse :
« Voyou le 8 ! »
Cet enfant de salaud a eu l’outrecuidance de rendre la beigne qu’il venait de prendre dans la gueule.
« Gros pédé! »
Bien que ça n’ait rien à voir, sache que je n’ai aucun respect pour tes supposées préférences sexuelles et ton éventuel mode de vie orgiaque de sodomite.
Adressé à un joueur à la peau foncée : « Ben alors ? Un ballon, c’est plus difficile à attraper que des bananes ? »
- Si le dit joueur provient d’une île lointaine : « Merci d’avoir quitté ton pays pour monter le niveau de jeu de notre championnat, tu es bien le seul à courir les 100m en moins de 15 secondes dans cette équipe. »
- Si le dit joueur est né à Montargis, ou à 3 km du village local : « Je suis primeur, et je peux témoigner que la petitesse et l’incurvation de ce fruit tropical permet une meilleure tenue en main qu’un gros ovale dépourvu d’aspérité.
« Vivement le match retour »
On a pris une sacrée pilée sur le terrain et notre seul secours sera de vous organiser une réception aux petits oignons, châtaignes, poires, pêches et autres fruits de saison.
Adressés à l’arbitre :
« Depuis le début, Monsieur l’arbitre ! »
Nous sommes à la 71ème et c’est la deuxième fois que je vois ça.
« Il garde le ballon au sol ! » = « Le plaqueur n’essaye pas de s’éloigner de la balle ! »
Et inversement.
« Mais bien sûr que si qu’elle passe »
Moi et mes 3 demis de l’après-midi, placés à 70 mètres des perches et partiellement masqués par un pilier des tribunes, sommes capables d’un meilleur jugement que les arbitres-assistants debout sous les perches.
« A ce niveau, c’est même plus des lunettes qu’il te faut, c’est un chien! »
Monsieur l’arbitre, votre performance cet après-midi m’amène à remettre en cause votre acuité visuelle.
« A quoi il sert l’arbitre de touche? Putain, sous ses yeux, con. »
Car il n’y a pas de raisons que seul l’arbitre central bénéficie du soutien du public.
Adressés aux autres supporters :
« Je sais de quoi je parle, j’ai joué 5 ans en Fédérale. »
Je ne sais pas de quoi je parle, je répète simplement un truc complètement con que j’ai lu sur Rugbyrama. Par ailleurs, je n’ai joué que deux saisons en tant qu’ailier remplaçant dans l’équipe réserve d’un club de Fédérale 3.
« Cette année, on peut jouer le titre. »
L’équipe en question perdra en barrages.
« Nous avons le meilleur public de France »
J’ai le souvenir d’un match pendant lequel on n’a pas sifflé le buteur adverse (on avait gagné 45-10).
« Boh tu sais, je ne suis plus trop le rugby depuis quelque temps. »
J’étais au stade ce week-end, mais mon équipe a perdu.
« Ici, ici, c’est [insérez un nom de ville, ou de stade si le nombre de syllabes ne colle pas] »
Nous sommes pendant les phases finales, et bon forcément tout le monde joue à l’extérieur, mais c’est nous qu’on gueule le plus fort.
« Quelle chèvre ce [Yoann Huget/Frédéric Michalak/François Steyn] »
Je désapprouve tellement que mon abonnement serve à recruter à grand frais des mercenaires qui se regardent dans les magazines que chaque minuscule erreur qu’il pourront commettre me confortera. Je me réserve néanmoins le droit de le porter en héros et de lui donner ma femme en offrande s’il venait à marquer les points de la gagne au cours d’un derby ou d’un match éliminatoire.
« Quelle classe ce [Yannick Jauzion/Romain Teulet/Sylvain Marconnet] »
Ce joueur est complètement cramé mais les 2 misérables mètres qu’il vient de faire au cœur de cette purge de match dans cette saison de trop me rappelle tellement sa glorieuse jeunesse et par la même occasion, la mienne à l’époque où je pouvais encore lever des meufs pas trop moches au PMU du coin.
« Je le sais de source sûre »
Argument ultime pour annoncer les infos les plus rocambolesques. Conseil: laissez planer le mystère sur cette fameuse « source sûre » sans quoi vous perdrez toute crédibilité.
Exemple fameux : « Dan Carter va revenir à l’USAP, je le sais de source sûre ».
Re: Dictionnaire du supporter
Merci la Boucherie Ovalie. T'es à la boure Bourgade.
Au fait, tu diras à ton père que son nouveau casque lui va à ravir.
Au fait, tu diras à ton père que son nouveau casque lui va à ravir.
Re: Dictionnaire du supporter
Tout le monde n'est pas constamment rivé sur le site de la boucherie...
Et c'est pas mon père, c'est mon tonton chéri.
Et c'est pas mon père, c'est mon tonton chéri.
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