Play off
+3
six pack
Tibo
Papillon
7 participants
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Play off
Tout le monde ayant joué le jeu jusqu'au bout ce week end, nous finissons 4ème et aurons le redoutable honneur d'accueillir Lausanne pour notre quart. Si le sort nous est favorable, c'est ensuite à Nyon qu'il faudra tenter d'arracher une qualif pour la finale.
Dernière édition par Papillon le Lun 9 Mai - 1:42, édité 1 fois
Re: Play off
un dimanche qui plus est...Papillon a écrit:c'est ensuite à Nyon qu'il faudra tenter d'arracher une qualif pour la finale.
Re: Play off
non, c'est à Avusy que vous devrez vous déplacer.
le premier reçoit le vainqueur de 3-6
le deuxième le vainqueur de 4-5
A moins que ça ait changé.
le premier reçoit le vainqueur de 3-6
le deuxième le vainqueur de 4-5
A moins que ça ait changé.
Play off
cela n'a pas changé depuis l'instauration des play off et tu te trompes. Par ex, l'an dernier on finit 3 et on est allé jouer notre demi à Hermance qui était 2.six pack a écrit:non, c'est à Avusy que vous devrez vous déplacer.
le premier reçoit le vainqueur de 3-6
le deuxième le vainqueur de 4-5
A moins que ça ait changé.
Dernière édition par Papillon le Lun 9 Mai - 1:44, édité 1 fois
Re: Play off
voilà ce que l'on trouve sur le site de la fédé :
Play-offs
L’équipe classée 3ème reçoit l’équipe classée 6ème. L’équipe classée 4ème reçoit l’équipe classée 5ème.
Demi-finales
L’équipe classée 1ère reçoit le vainqueur du match opposant le 4ème au 5ème. L’équipe classée 2ème reçoit le vainqueur du match opposant le 3ème au 6ème
Finale
L’équipe vainqueur en demi-finale la mieux classée à l’issue de la phase préliminaire reçoit l’autre vainqueur.
Papillon gagne par K-O !
Play-offs
L’équipe classée 3ème reçoit l’équipe classée 6ème. L’équipe classée 4ème reçoit l’équipe classée 5ème.
Demi-finales
L’équipe classée 1ère reçoit le vainqueur du match opposant le 4ème au 5ème. L’équipe classée 2ème reçoit le vainqueur du match opposant le 3ème au 6ème
Finale
L’équipe vainqueur en demi-finale la mieux classée à l’issue de la phase préliminaire reçoit l’autre vainqueur.
Papillon gagne par K-O !
Play off
Merci mon petit Cél. Depuis la remise en place des play off cela à tjs été comme ça. Et c'est juste, car si la logique des classements de poule est respectée alors le second joue en demi un mieux classé que le premier.
Re: Play off
Papillon a écrit: des classements de poule .
C'est un jeu qui se pratique au Petit Pal' ça non?
Séééb- Capitaine
- Nombre de messages : 928
Age : 39
Localisation : Au chaud et humide
Date d'inscription : 26/06/2009
Re: Play off
six pack a écrit:autant pour moi.
Ben comme çà, ça nous fera un 4ème ^match cette saison ;-)
Nyon-Geneve, ça devient comme le classico espagnol Barca-Real .
Sinon, je suis déçu par le manque de réactivité de notre linguiste en chef (j'ai nomme Tibo) !!! Alors JP, je te renvoie à une rubrique précédemment publiée sur ce forum et s'appelant : "dans la série un jour un mot : Au temps pour moi".
Si tu ne la retrouve pas, notre archiviste en chef (le même que le linguiste) se fera un plaisir de l'exhumer pour toi...
Re: Play off
Papillon tu vois , un bougnat utilise plutot :" ohhh tant pour moi "
Jacques Huchon- P'tit joueur
- Nombre de messages : 286
Age : 77
Localisation : Prevessin
Date d'inscription : 21/02/2008
Re: Play off
Alors là tu me déçois Papillon. Je pensais que tu savais que deux possibilités existaient pour cette expression.Papillon a écrit:Sinon, je suis déçu par le manque de réactivité de notre linguiste en chef (j'ai nomme Tibo) !!! Alors JP, je te renvoie à une rubrique précédemment publiée sur ce forum et s'appelant : "dans la série un jour un mot : Au temps pour moi".
Si tu ne la retrouve pas, notre archiviste en chef (le même que le linguiste) se fera un plaisir de l'exhumer pour toi...
"autant pour moi" : forme elliptique de C’est autant pour moi, sous-entendu C’est autant d’erreur que l’on peut mettre à mon actif.
"au temps pour moi" : expression militaire signifiant qu'un des soldats n'était pas dans le temps en faisant un mouvement, et que l'opération doit être reprise depuis le début
Re: Play off
Ceci est totalement exactJacques Huchon a écrit:Papillon tu vois , un bougnat utilise plutot :" ohhh tant pour moi "
Re: Play off
Voilà une expression qui a fait et continuera certainement à faire couler beaucoup d'encre et à briser des ménages.
J'ai volontairement proposé les deux écritures à propos desquelles il y a de féroces batailles dont on peut aisément trouver des traces au sang encore frais sur le web.
Alors pour commencer, je copie-colle ici (et non pas je co-picole, comme avec un compagnon de beuverie !) un extrait d'une page du site de l'Académie Française qui est très affirmative sur l'origine de cette expression :
« Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l’expression familière au temps pour moi, issue du langage militaire, où au temps ! se dit pour commander la reprise d’un mouvement depuis le début (au temps pour les crosses [1], etc.). De ce sens de "c’est à reprendre", on a pu glisser à l’emploi figuré. On dit au temps pour moi pour admettre son erreur - et concéder que l’on va reprendre ou reconsidérer les choses depuis leur début. L’origine de cette expression n’étant plus comprise, la graphie autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien ne la justifie. »
Si l'Académie le dit, c'est que c'est probablement la bonne hypothèse, non ?
Oui mais voilà !
Outre que la date d'apparition n'est visiblement pas connue du tout de nos vénérables académiciens, on ne trouve pas, dans la littérature ancienne, de trace écrite de ce au temps ... ! avec le sens de notre expression, sauf à partir du début du XXe siècle seulement (chez Roland Dorgelès en 1923, par exemple).
Peut-être allez-vous me dire que, les militaires étant occupés à s'entraîner ou à combattre, ils avaient peu le temps d'écrire. C'est effectivement possible ! Mais quand même, il ne manquerait pas de rapporteurs de la vie des militaires pour citer cette chose plus amplement, non ?
Alors nous allons quitter le cercle des académiciens pour passer à l'ellipse.
En effet, si on admet la graphie autant pour moi, on imagine aisément, vu le genre de situation où elle est utilisée, qu'elle est une forme elliptique de quelque chose comme « tu as commis une erreur et tu mérites des critiques, mais j'en ai autant pour moi, puisque j'ai commis la même ». On pourrait donc le prendre comme une sorte de moquerie, accompagnée d'indulgence, adressée à soi-même à propos d'une chose qu'on n'aurait pas faite complètement comme on aurait dû.
Or, il apparaît qu'on trouve, chez Antoine Oudin en 1656, dans son Curiositez françoises pour supplément aux dictionnaires la locution autant pour le brodeur signifiant « raillerie pour ne pas approuver ce que l'on dit ».
Qui est le brodeur ? Eh bien c'est probablement celui qui embellit ou déforme une histoire, le verbe broder ayant déjà ce sens figuré à l'époque. L'expression serait alors une forme de « tu essayes de me faire croire autant de fariboles que si tu étais un brodeur ». Et ne trouvez-vous que cette forme et son sens ressemblent furieusement à notre expression et à sa signification, surtout si l'on se met à remplacer le brodeur par moi lorsque vous admettez dire des bêtises ou commettre une erreur ?
Du coup, on pourrait jubiler en se disant qu'on a trouvé l'amorce de la vérité. Mais après, comment expliquer pourquoi on a du mal à trouver d'autres traces écrites de ce même autant pour... avant le XXe siècle ? Peut-être est-ce en partie parce que, comme le précise Oudin, cette expression était considérée comme vulgaire.
Alors quelle graphie faut-il retenir ? Je vous laisse faire le choix en votre âme et conscience, car je ne saurais en aucun cas être aussi affirmatif que les tenants de l'une ou l'autre.
Mais que cela ne vous empêche pas, lorsque vous co-picolez dans un bar avec quelqu'un, et que votre collègue redemande une bière, de dire, sans vous tromper, « autant pour moi ! ».
Et, comme vous ne voulez finalement pas un demi, mais un triple Martini-Vodka-fraise, de rajouter « autant / au temps (selon votre conviction profonde) pour moi ! » avant de passer votre véritable commande.
[1] Au temps pour les crosses ! aurait été employé lorsque le mouvement des armes n'était pas synchrone et lorsque le bruit des crosses touchant le sol était irrégulier.
J'ai volontairement proposé les deux écritures à propos desquelles il y a de féroces batailles dont on peut aisément trouver des traces au sang encore frais sur le web.
Alors pour commencer, je copie-colle ici (et non pas je co-picole, comme avec un compagnon de beuverie !) un extrait d'une page du site de l'Académie Française qui est très affirmative sur l'origine de cette expression :
« Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l’expression familière au temps pour moi, issue du langage militaire, où au temps ! se dit pour commander la reprise d’un mouvement depuis le début (au temps pour les crosses [1], etc.). De ce sens de "c’est à reprendre", on a pu glisser à l’emploi figuré. On dit au temps pour moi pour admettre son erreur - et concéder que l’on va reprendre ou reconsidérer les choses depuis leur début. L’origine de cette expression n’étant plus comprise, la graphie autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien ne la justifie. »
Si l'Académie le dit, c'est que c'est probablement la bonne hypothèse, non ?
Oui mais voilà !
Outre que la date d'apparition n'est visiblement pas connue du tout de nos vénérables académiciens, on ne trouve pas, dans la littérature ancienne, de trace écrite de ce au temps ... ! avec le sens de notre expression, sauf à partir du début du XXe siècle seulement (chez Roland Dorgelès en 1923, par exemple).
Peut-être allez-vous me dire que, les militaires étant occupés à s'entraîner ou à combattre, ils avaient peu le temps d'écrire. C'est effectivement possible ! Mais quand même, il ne manquerait pas de rapporteurs de la vie des militaires pour citer cette chose plus amplement, non ?
Alors nous allons quitter le cercle des académiciens pour passer à l'ellipse.
En effet, si on admet la graphie autant pour moi, on imagine aisément, vu le genre de situation où elle est utilisée, qu'elle est une forme elliptique de quelque chose comme « tu as commis une erreur et tu mérites des critiques, mais j'en ai autant pour moi, puisque j'ai commis la même ». On pourrait donc le prendre comme une sorte de moquerie, accompagnée d'indulgence, adressée à soi-même à propos d'une chose qu'on n'aurait pas faite complètement comme on aurait dû.
Or, il apparaît qu'on trouve, chez Antoine Oudin en 1656, dans son Curiositez françoises pour supplément aux dictionnaires la locution autant pour le brodeur signifiant « raillerie pour ne pas approuver ce que l'on dit ».
Qui est le brodeur ? Eh bien c'est probablement celui qui embellit ou déforme une histoire, le verbe broder ayant déjà ce sens figuré à l'époque. L'expression serait alors une forme de « tu essayes de me faire croire autant de fariboles que si tu étais un brodeur ». Et ne trouvez-vous que cette forme et son sens ressemblent furieusement à notre expression et à sa signification, surtout si l'on se met à remplacer le brodeur par moi lorsque vous admettez dire des bêtises ou commettre une erreur ?
Du coup, on pourrait jubiler en se disant qu'on a trouvé l'amorce de la vérité. Mais après, comment expliquer pourquoi on a du mal à trouver d'autres traces écrites de ce même autant pour... avant le XXe siècle ? Peut-être est-ce en partie parce que, comme le précise Oudin, cette expression était considérée comme vulgaire.
Alors quelle graphie faut-il retenir ? Je vous laisse faire le choix en votre âme et conscience, car je ne saurais en aucun cas être aussi affirmatif que les tenants de l'une ou l'autre.
Mais que cela ne vous empêche pas, lorsque vous co-picolez dans un bar avec quelqu'un, et que votre collègue redemande une bière, de dire, sans vous tromper, « autant pour moi ! ».
Et, comme vous ne voulez finalement pas un demi, mais un triple Martini-Vodka-fraise, de rajouter « autant / au temps (selon votre conviction profonde) pour moi ! » avant de passer votre véritable commande.
[1] Au temps pour les crosses ! aurait été employé lorsque le mouvement des armes n'était pas synchrone et lorsque le bruit des crosses touchant le sol était irrégulier.
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