Eloge du pilier droit
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Ouche
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Eloge du pilier droit
Je me permets de plagier un post trouvé sur le forum des supporters du FCG car je trouve le texte tellement juste dans son propos et dans son éloge du rôle de la mêlée en général et du pilier droit en particulier.
Alors oubliez les noms cités, et appréciez juste le message délivré :
Tu sais, quand tu as lassé tes crampons pendant quelques décennies dans les penderies étroites des stades fédéraux ou pires… Et bien que dans ta mémoire sélective il ne te reste presque qu’exclusivement les souvenirs de gloire et de « grandeur » … il ne demeure pas moins aux tréfonds de ta mémoire les réminiscences des quelques fois (certains diront assez souvent…) où tu avais attaché les lacets de tes chaussures l’un à l’autre… Et là, il te remonte au cœur ces moments de honte et de douleur. Ces instants de vestiaires embués et muets, de gorge lourde et d’estomac en vrac. Avec sur tes épaules toute la responsabilité du malheur. Avec une furieuse envie de maudire les pagelles. Avec dans l’âme un sentiment de mort, avec le désir d’effacer ce funeste jour où tu tombas en amour pour ce jeu balourd…
Voilà pourquoi je m’interdis d’asséner des sentences.
Voilà pourquoi quand un joueur passe à travers, il me semble qu’il ne pourrait être que mon frère !
Voilà pourquoi quand je donne mon modeste avis, il n’est jamais question de fustiger ou de condamner définitivement le joueur...
Entrer sur un terrain, et ce quelque soit le niveau, c’est toujours une mise en abîme, un risque à nouveau, la fin de tes certitudes et le début du conditionnel… La trempe de ton acier n’est jamais assurée, et le forgeron pas toujours à l’heure… Mais là, après notre difficile victoire. Après la première demi-heure pathétique de ce match en déséquilibre, je ne peux (et encore une fois malgré mes réticences) m’empêcher de dire qu’une équipe ne pourra jamais jouer et imposer son jeu sans une mêlée stable. Et qu’une mêlée sans roulis, sans tangage ce n’est pas dans les horaires des marées que tu la trouves, mais en comptant sur la science de tous les marins. Avec surtout comme chef de bordée un vrai pilier droit ! Un solide ! Un qui connaît les cartes, un qui sais sentir le vent ou les rafales. Un qui saura tenir la barre le plus longtemps. Et notre ami Edwards, je ne suis pas sûr qu’il sache naviguer sur tous les océans, je ne suis pas certain qu’il soit passé par tous les caps Horn, qu’il ait déjà franchi tous les équateurs et brisé toutes les vagues. A mon sens, il a encore quelques nœuds à apprendre et quelques latitudes à trouver…
Le Chéron en revanche, je ne l’embaucherais peut-être pas pour faire la Route du Rhum ou pour jouer les acrobates dans les voilures de la coupe de l’América... Mais pour tirer des bords dans les grains chahuteurs de la Pro D2, pour permettre aux matelots de l’arrière d’envoyer correctement la voilure, je préfère l’avoir lui à mon bord… A bien sûr ! Il ne sait pas faire le haka, ne sait pas tirer la langue. Il n’a, peut-être, pour seul tatouage ethnique que la triste cicatrice d’une modeste opération de l’appendicite, ou au mieux la vilaine trace d’un méchant vaccin antituberculeux. Il est court en pattes, préfère le pâté chaud et la terrine à l’ancienne plutôt que les repas des pisse-froid qui grignotent sans poésie leurs produits riches de rien et pauvres de tout… Mais le Rudy, moi je l’aime bien ! C’est vrai qu’il ne me fera jamais oublier la fulgurante vélocité d’un Richard Choirat arrivé à la pile après quelques années passées à chorégraphier avec les gazelles, mais il est de ces types sur qui tu peux compter.
Qui plus est, il assomme les troisièmes lignes adverses… Des fois ça peut compter !
Et je ne suis pas loin de penser que c’est une des meilleures pioches du recrutement. Je me demande d'ailleurs, ce qu'il serait advenu s'il n'avait pas été là samedi soir...
Alors oubliez les noms cités, et appréciez juste le message délivré :
Tu sais, quand tu as lassé tes crampons pendant quelques décennies dans les penderies étroites des stades fédéraux ou pires… Et bien que dans ta mémoire sélective il ne te reste presque qu’exclusivement les souvenirs de gloire et de « grandeur » … il ne demeure pas moins aux tréfonds de ta mémoire les réminiscences des quelques fois (certains diront assez souvent…) où tu avais attaché les lacets de tes chaussures l’un à l’autre… Et là, il te remonte au cœur ces moments de honte et de douleur. Ces instants de vestiaires embués et muets, de gorge lourde et d’estomac en vrac. Avec sur tes épaules toute la responsabilité du malheur. Avec une furieuse envie de maudire les pagelles. Avec dans l’âme un sentiment de mort, avec le désir d’effacer ce funeste jour où tu tombas en amour pour ce jeu balourd…
Voilà pourquoi je m’interdis d’asséner des sentences.
Voilà pourquoi quand un joueur passe à travers, il me semble qu’il ne pourrait être que mon frère !
Voilà pourquoi quand je donne mon modeste avis, il n’est jamais question de fustiger ou de condamner définitivement le joueur...
Entrer sur un terrain, et ce quelque soit le niveau, c’est toujours une mise en abîme, un risque à nouveau, la fin de tes certitudes et le début du conditionnel… La trempe de ton acier n’est jamais assurée, et le forgeron pas toujours à l’heure… Mais là, après notre difficile victoire. Après la première demi-heure pathétique de ce match en déséquilibre, je ne peux (et encore une fois malgré mes réticences) m’empêcher de dire qu’une équipe ne pourra jamais jouer et imposer son jeu sans une mêlée stable. Et qu’une mêlée sans roulis, sans tangage ce n’est pas dans les horaires des marées que tu la trouves, mais en comptant sur la science de tous les marins. Avec surtout comme chef de bordée un vrai pilier droit ! Un solide ! Un qui connaît les cartes, un qui sais sentir le vent ou les rafales. Un qui saura tenir la barre le plus longtemps. Et notre ami Edwards, je ne suis pas sûr qu’il sache naviguer sur tous les océans, je ne suis pas certain qu’il soit passé par tous les caps Horn, qu’il ait déjà franchi tous les équateurs et brisé toutes les vagues. A mon sens, il a encore quelques nœuds à apprendre et quelques latitudes à trouver…
Le Chéron en revanche, je ne l’embaucherais peut-être pas pour faire la Route du Rhum ou pour jouer les acrobates dans les voilures de la coupe de l’América... Mais pour tirer des bords dans les grains chahuteurs de la Pro D2, pour permettre aux matelots de l’arrière d’envoyer correctement la voilure, je préfère l’avoir lui à mon bord… A bien sûr ! Il ne sait pas faire le haka, ne sait pas tirer la langue. Il n’a, peut-être, pour seul tatouage ethnique que la triste cicatrice d’une modeste opération de l’appendicite, ou au mieux la vilaine trace d’un méchant vaccin antituberculeux. Il est court en pattes, préfère le pâté chaud et la terrine à l’ancienne plutôt que les repas des pisse-froid qui grignotent sans poésie leurs produits riches de rien et pauvres de tout… Mais le Rudy, moi je l’aime bien ! C’est vrai qu’il ne me fera jamais oublier la fulgurante vélocité d’un Richard Choirat arrivé à la pile après quelques années passées à chorégraphier avec les gazelles, mais il est de ces types sur qui tu peux compter.
Qui plus est, il assomme les troisièmes lignes adverses… Des fois ça peut compter !
Et je ne suis pas loin de penser que c’est une des meilleures pioches du recrutement. Je me demande d'ailleurs, ce qu'il serait advenu s'il n'avait pas été là samedi soir...
Re: Eloge du pilier droit
Permets moi de rester dubitatif. ce ne sont pas les grandes envolées lyriques à la gloire des piliers droits auxquelles je m'attendais.
Je suis un peu déçu. si. un peu
Je suis un peu déçu. si. un peu
Re: Eloge du pilier droit
Une bien belle mise en valeur, ma foi. Avec la solennité d'une épitaphe. Belle.
Re: Eloge du pilier droit
Où plutôt elles éviteront d'en témoigner, vu le peu de considération que cela suppose à leur égard
Re: Eloge du pilier droit
Voilà, même quand on parle d'un gros sac à foutre qui se goinfre de paté chaud, vous arrivez à dévier la conversation sur le cul.
Encore une fois, vous me désespérez, messieurs.
Encore une fois, vous me désespérez, messieurs.
Re: Eloge du pilier droit
Je me pose en faux !
Tout cela n'est que du fait de ouche. Je ne tiens pas à être associé aux raccourcis sexuels qu'il nous propose
Tout cela n'est que du fait de ouche. Je ne tiens pas à être associé aux raccourcis sexuels qu'il nous propose
Re: Eloge du pilier droit
Tatata ! Il n'a jamais été question de cul avant ton intervention, Fond. C'est ton esprit dépravé qui a du se lancer dans des jugements erronés.
Re: Eloge du pilier droit
Si tu veux.
Mais c'est pas moi qui ai les hémisphères droits et gauches de mon cerveau dans mes bourses.
Mais c'est pas moi qui ai les hémisphères droits et gauches de mon cerveau dans mes bourses.
Re: Eloge du pilier droit
... vous etes en forme aujourd'hui...
quand meme c'était bien essayé papillon
quand meme c'était bien essayé papillon
Re: Eloge du pilier droit
Il y a une certaine cohérence en tout cas. Que l'on parle de sport, de culture, de bouffe, de loisirs, de faits divers ou de blessures, on en revient toujours au même thème. On appelle ça l'organisateur Giffard. C'est un outil très pointu ( ) qui collecte et analyse les posts et sujets pour mieux les réorienter vers son thème favori. Gros travail d'harmonisation.
Re: Eloge du pilier droit
J'avais pourtant souligné le terme avec un avatar parenthésé, mais non...il doit en rajouter ! le cochon
Re: Eloge du pilier droit
Je m'en suis rendu compte après, mais c'était trop tard : la phrase était lancée.
Re: Eloge du pilier droit
Tu aurais pu te payer une cure de désintoxication sexuelle...oui. c'est con...
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