Carton blanc pour une tournée de rouge
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Carton blanc pour une tournée de rouge
Excellente idee que celle de donner l'opportunite de partager des moments vecus de rugby, merci Celien.
Je n'ai pas encore pris le temps de coucher sur papier certains de mes souvenirs perso (promis je le ferai), mais afin d'ouvrir le bal, je me suis permis de recopier une histoire d'un ardent supporter du FCG (bien sur!!!) que j'ai trouve particulierement croustillante...
Sait on jamais, ceci pourrait donner des idees a quelques une d'entre nous pour le deplacement a Bale...
Carton blanc pour une tournée de rouge
Mon histoire se passe en 1998, championnat promotion d’honneur pour nos amis de Fontaine.
Les bleus et blancs ce jour là se déplaçaient à Viuz, Chez les hauts savoyards. Voyages toujours périlleux, sanguins, et pour tout dire couillus.
Les deux équipes participaient à la fête, le départ en ce dimanche printanier était donc prévu tôt le matin. A 7 heures, tout le monde pointait dans le car, il ne manquait à l’appel, que trois lascars. Trois poutres maîtresses de l’équipe réserve, trois piliers inamovibles de ce quinze fougueux, de cette équipe deuxième, mais au combien méritante. Les sieurs, Fifi, Guy et Francis étaient à la bourre. Coco l’entraîneur, homme pourtant d’habitude serein, au discourt clair et limpide, commençait à enrager, à marmonner dans sa barbe, à manger son béret. Il venait juste de déglutir la première gorgée, quand nos artistes se pointent, s’excusant tant et mieux de leur étourderie, en effet, ceux-ci avaient oublié de prévenir qu’ils partiraient en voiture, le car les indisposait gravement, ils voulaient pour ce match au sommet, être en grande forme, mettre de leur côté, tous les atouts. Rendez-vous était pris à 11 heures, devant le restaurant. Le bus s’en allait, alors que nos pieds nickelés montaient dans leur voiture.
Bien entendu, trois heures plus tard, l’auberge ne vit jamais arriver notre équipage. Pas plus le vestiaire deux heures après, heureusement, même sans eux, nos réservistes arrivaient à se compter quinze, péniblement mais le compte y était.
Juste au moment où l’arbitre sifflait le coup d’envoi, les trois braillards pointaient leurs tronches joviales au bord du terrain, la démarche peu assurée, le sac en bandoulière, la face échauffée et le sourire épanoui des gens heureux. A peine le temps de se changer, et de les rajouter à la feuille de match, voilà nos acolytes installés sur le banc de touche, hurlant, gueulant leurs encouragements, beuglant après l’arbitre, menaçant les adversaires.
Et ce qui devait arriver arriva. Au bout de vingt minutes un seconde barre se blesse, qu’une seule solution, faire rentrer le Francis. Le bandeau de travers, un seul œil à la manœuvre tel un corsaire, la moustache ébouriffée et la démarche houleuse comme un pont d’abordage, notre flibustier traverse le terrain, se pose en mêlée et lâche le renard coincé entre ses dents sur les chaussures de sa première ligne.
Le ballon, lui n’a pas attendu, l’action se déroule, le regroupement suivant est déjà loin. Les hommes sont au rendez-vous, les lignes de hors jeu aussi, il n’y a que le Francis qui soit à la bourre, il faut dire que la vélocité alcoolique l’accompagne, un seul petit problème, ses rétrofusées sont en panne, il arrive plein fers sur la masse des joueurs au sol et dans un plongeon digne des jeux olympiques, il bascule dans le camp adverse, le nez sur la gonfle. Les adversaires hurlent au scandale, voulant « arroser » ce plongeur fou, l’arbitre excédé par une telle acrobatie illicite, n’hésite pas et brandit sous le nez du trouble fête un splendide carton blanc. Péniblement notre Don Quichotte se relève, IL toise le « gendarme » et son bristol, puis d’un air digne et solennel lui dit :
« Ha non monsieur l’arbitre, pas du blanc !
Du blanc j’en ai bu tout le matin, si vous devez m’en mettre un !
Mettez-moi un rouge au moins ! »
L’hilarité fut générale, l’amoureux transi des produits viticoles sortit sans cartons ni trompettes, il partit tout simplement directement à la buvette, voir si le règlement pouvait lui permettre de prendre plusieurs rouges à la suite……
Je n'ai pas encore pris le temps de coucher sur papier certains de mes souvenirs perso (promis je le ferai), mais afin d'ouvrir le bal, je me suis permis de recopier une histoire d'un ardent supporter du FCG (bien sur!!!) que j'ai trouve particulierement croustillante...
Sait on jamais, ceci pourrait donner des idees a quelques une d'entre nous pour le deplacement a Bale...
Carton blanc pour une tournée de rouge
Mon histoire se passe en 1998, championnat promotion d’honneur pour nos amis de Fontaine.
Les bleus et blancs ce jour là se déplaçaient à Viuz, Chez les hauts savoyards. Voyages toujours périlleux, sanguins, et pour tout dire couillus.
Les deux équipes participaient à la fête, le départ en ce dimanche printanier était donc prévu tôt le matin. A 7 heures, tout le monde pointait dans le car, il ne manquait à l’appel, que trois lascars. Trois poutres maîtresses de l’équipe réserve, trois piliers inamovibles de ce quinze fougueux, de cette équipe deuxième, mais au combien méritante. Les sieurs, Fifi, Guy et Francis étaient à la bourre. Coco l’entraîneur, homme pourtant d’habitude serein, au discourt clair et limpide, commençait à enrager, à marmonner dans sa barbe, à manger son béret. Il venait juste de déglutir la première gorgée, quand nos artistes se pointent, s’excusant tant et mieux de leur étourderie, en effet, ceux-ci avaient oublié de prévenir qu’ils partiraient en voiture, le car les indisposait gravement, ils voulaient pour ce match au sommet, être en grande forme, mettre de leur côté, tous les atouts. Rendez-vous était pris à 11 heures, devant le restaurant. Le bus s’en allait, alors que nos pieds nickelés montaient dans leur voiture.
Bien entendu, trois heures plus tard, l’auberge ne vit jamais arriver notre équipage. Pas plus le vestiaire deux heures après, heureusement, même sans eux, nos réservistes arrivaient à se compter quinze, péniblement mais le compte y était.
Juste au moment où l’arbitre sifflait le coup d’envoi, les trois braillards pointaient leurs tronches joviales au bord du terrain, la démarche peu assurée, le sac en bandoulière, la face échauffée et le sourire épanoui des gens heureux. A peine le temps de se changer, et de les rajouter à la feuille de match, voilà nos acolytes installés sur le banc de touche, hurlant, gueulant leurs encouragements, beuglant après l’arbitre, menaçant les adversaires.
Et ce qui devait arriver arriva. Au bout de vingt minutes un seconde barre se blesse, qu’une seule solution, faire rentrer le Francis. Le bandeau de travers, un seul œil à la manœuvre tel un corsaire, la moustache ébouriffée et la démarche houleuse comme un pont d’abordage, notre flibustier traverse le terrain, se pose en mêlée et lâche le renard coincé entre ses dents sur les chaussures de sa première ligne.
Le ballon, lui n’a pas attendu, l’action se déroule, le regroupement suivant est déjà loin. Les hommes sont au rendez-vous, les lignes de hors jeu aussi, il n’y a que le Francis qui soit à la bourre, il faut dire que la vélocité alcoolique l’accompagne, un seul petit problème, ses rétrofusées sont en panne, il arrive plein fers sur la masse des joueurs au sol et dans un plongeon digne des jeux olympiques, il bascule dans le camp adverse, le nez sur la gonfle. Les adversaires hurlent au scandale, voulant « arroser » ce plongeur fou, l’arbitre excédé par une telle acrobatie illicite, n’hésite pas et brandit sous le nez du trouble fête un splendide carton blanc. Péniblement notre Don Quichotte se relève, IL toise le « gendarme » et son bristol, puis d’un air digne et solennel lui dit :
« Ha non monsieur l’arbitre, pas du blanc !
Du blanc j’en ai bu tout le matin, si vous devez m’en mettre un !
Mettez-moi un rouge au moins ! »
L’hilarité fut générale, l’amoureux transi des produits viticoles sortit sans cartons ni trompettes, il partit tout simplement directement à la buvette, voir si le règlement pouvait lui permettre de prendre plusieurs rouges à la suite……
Re: Carton blanc pour une tournée de rouge
Merci mon frère de nous faire partager les émotions vécues par ceux que tu supportes !
Nous attendons impatiemment que tu nous raconte tes propres exploits rugbystiques !!! Yop yop ! Je sais que tu as d'autres chats à fouetter !!!
Nous attendons impatiemment que tu nous raconte tes propres exploits rugbystiques !!! Yop yop ! Je sais que tu as d'autres chats à fouetter !!!
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